Le vin fait partie des boissons les plus délicieuses, les plus complexes et les plus variées qui existent. Il existe diverses sortes de vin, chacun ayant des spécificités qui lui sont propres. Cependant, de nouvelles catégories de vins sont apparues et ont pour but de rendre plus saine la consommation de vin. Il s’agit de : des vins biologiques, des vins biodynamiques et des vins naturels.
Le Vin bio
Le vin biologique n’a été officiellement reconnu que récemment ; en 2012 pour être plus précis. Auparavant, il ne considérait que la viticulture et non la vinification. Désormais, cette méthode permet d’éviter tout traitement synthétique et d’insecticide sur les vignes. Elle permet également, il y a peu, de réduire les intrants utilisés lors du processus de vinification.
En revanche, elle autorise non seulement l’ajout de tanin, de copeaux de bois, mais également l’acidification, la désacidification et bien d’autres choses.
Dans les vignobles biologiques, les raisins sont plus sains et les racines plus profondes dans le sol. Elles possèdent ainsi beaucoup plus les caractéristiques du terroir, ce qui se retrouvera lors de la dégustation du vin. Il faut également rappeler qu’il faut au moins 3 ans pour obtenir une certification biologique.
Ainsi, pendant cette période, le vignoble subit une conversion biologique pour se conformer à la réglementation biologique. Il est donc surveillé par un organisme de certification dont le rôle est de s’assurer qu’il respecte le cahier des charges.
Le vin biodynamique
La méthode de production du vin biodynamique va encore plus loin que celle du vin biologique. En effet, les vignerons qui utilisent ce procédé essaient de prolonger la durée de vie du sol afin qu’il y ait un meilleur échange entre le sol et les plantes.
Pour ce faire, ils utilisent des préparations à base de plantes infusées, supplémentées en énergie ou imprégnées pour aider les vignes à se renforcer et à mieux se développer (un genre de thérapie préventive homéopathique).
Ils font également recours au calendrier lunaire pour que les plantes, le sol et la lune soient en parfaite harmonie. C’est le penseur et philosophe Rudolf Steiner (de 1861 à 1925) qui a jeté les bases de ce mouvement, également appelé « anthropologie ».
Cette méthode permet le collage et la filtration du vin et uniquement le sucrage des vins mousseux. D’un autre côté, le dosage du soufre du vin biodynamique est inférieur à celui du vin bio. Pour en savoir plus sur le vin biodynamique voir ce site.
Le vin naturel
Le vin naturel est obtenu en combinant non seulement les procédés de fabrication du vin bio et du vin biodynamique, mais en allant également beaucoup plus loin. En effet, à part le soufre, tout intrant ou technique utilisé visant à améliorer le jus d’origine sont proscrits. Il existe également une sous-catégorie de vins dans les vins naturels qui ne comprennent ni intrants ni sulfites. Ce sont des vins appelés vins SAINS.
La définition généralement acceptée du vin naturel ou à faible intervention est celle du vin fermenté spontanément avec de la levure locale. La plupart de ces vins ne sont pas traités et ne contiennent que des traces de sulfite qui ont été ajoutées. Ces vins ne sont ni filtrés ni fins, ce qui veut dire qu’ils peuvent renfermer des particules ou apparaître trouble, car il arrive d’y trouver des solides dissous en suspension. Les étapes de filtration et de collage nécessitent d’autres produits, tels que le collagène et les blancs d’œufs, qui ne sont pas d’habitude utilisés dans le vin naturel.
Cette catégorie vise à définir les vins avec une intervention chimique ou vinicole minimale. Ces vins ne sont généralement pas vieillis en fûts de chêne. Parce qu’ils sont exempts de sulfites et d’autres facteurs de non-intervention, la stabilité de ces vins peut être limitée, et ils sont d’habitude produits en petites quantités. Le vin naturel peut-il être certifié biologique ? Si la viticulture répond aux normes biologiques, elle le peut. Peuvent-ils également être biodynamiques ? Tant que les vignerons utiliseront des exigences biodynamiques (le calendrier et le compostage), ce sera également le cas. Les vins biologiques labellisés étant plus stricts que les vins naturels, de nombreux viticulteurs préfèrent ignorer cette distinction réglementaire.
La différence entre ces types de vins
Dans l’ensemble, la différence entre ces différentes catégories de vin se trouve au niveau de la quantité de soufre. Voici un guide pour évaluer la dose autorisée pour chaque dénomination :
• Les vins conventionnels rouges aux normes E.U : Nous avons une présence de 160 mg de soufre par litre
• Les vins bios rouges qui sont issus de l’Agriculture Biologique : On y retrouve 100 mg de soufre par litre
• Les vins biodynamiques Demeter : Le soufre y est présent à 70 mg par litre
• Les vins rouges de l’Association des Vins Naturels : Nous avons une quantité de 30 mg de souffre par litre
• Les vins sains ne comportant ni intrants ni sulfites : Aucune de présence de soufre
En ce qui concerne la question « que choisir ? », il est clair que la seule vraie recommandation est de connaître la provenance du produit, du raisin jusqu’au verre. Pour cette raison, les principaux labels de certification biologique peuvent prouver qu’une production stricte répond aux exigences environnementales. L’AOC est généralement utilisée pour justifier la source. Cependant, il ne faut pas oublier qu’il y a des hommes, des femmes, un terroir et une biodiversité qui se cachent derrière chaque bouteille de vin produite. Chercher à comprendre tous ces éléments est déjà une preuve de qualité.
Il existe une multitude de vins différents de par leurs constituants et processus de fabrication. Cependant, choisir d’acheter un vin biodynamique plus sain, un vin naturel sans sulfites ou un vin bio c’est faire un choix important. Et ce choix est celui de consommer mieux, c’est-à-dire de consommer des produits qui respectent notre planète, la Terre et les êtres vivants. Vous ne perdez donc rien à faire ce choix et si cela ne vous satisfait toujours pas, vous pouvez toujours retourner vers vos vins préférés. Il faut toutefois rappeler que le vin est une activité de longue haleine et la santé et la vitalité du vignoble ne peuvent être établies ou restaurées rapidement, la conservation du vin est donc très importante.